Après la Bretagne, le Languedoc Roussillon, l’Aquitaine et les Midi-Pyrénées (récemment regroupées), c’est au tour de l’Alsace de proposer sa marque collective…
Quelle que soit la région, l’idée est la même, il s’agit via l’utilisation d’une « marque ombrelle », de fédérer tous les acteurs régionaux autour d’une même bannière. Mais à la différence de « Sud-Ouest France » pour l’Aquitaine et la région Midi-Pyrénées, ou de « Sud de France » pour le Languedoc Roussillon, l’usage des marques collectives « Alsace » ou « Bretagne » n’est pas exclusivement réservé au secteur agricole et agroalimentaire.
Gagner en visibilité en notoriété et en compétitivité, tels sont les arguments avancés par les différents Conseils Régionaux à l’origine de la mise en place de ces marques et de leur règlement d’usage. En effet, conformément à l’article L715-1 du code de la propriété intellectuelle la marque est dite collective « quand elle peut être exploitée par toute personne respectant un règlement d’usage établi par le titulaire de l’enregistrement ».
A travers ces marques, c’est toutes les valeurs d’une région qui sont représentées. Ainsi, tous types d’acteurs locaux, chefs d’entreprise, institutionnels, collectivités peuvent choisir de communiquer autour de ce vecteur commun d’identification.
Plusieurs professionnels viticoles alsaciens ont d’ailleurs déjà fait le choix d’intégrer cette marque dans leurs supports de communication. C’est le cas du CIVA (Comité Interprofessionnel des Vins d’Alsace) mais aussi de la cave coopérative Wolferberger ou encore de la cave d’Eguisheim.
Face à la montée en puissance de ces différentes marques, force est de constater que le « penser global, agir local » semble plus que jamais d’actualité tout comme l’adage « L’Union fait la force ».
Pour en savoir plus sur ces marques :
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