Des institutions telles que la PSRE et la caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) mettent à disposition des outils pratiques d’aide à la prévention des risques routiers.

Comment mettre en place des actions préventives ?

Le but de toute action de prévention est de mobiliser et sensibiliser tous les collaborateurs sur le risque routier. Cela se fait par :

• Une implication forte de la direction, relayée par l’encadrement, qui définit une politique simple et claire, et montre l’exemple ;

• Une analyse du risque et des accidents passés, pour disposer ainsi une vision sur leur fréquence, leur typologie, leur périodicité et les circonstances dans lesquelles ils se réalisent ;

• La mise en place d’une communication sur les accidents, au travers notamment de messages évocateurs sur la sécurité routière à l’aide d’affichages alliant mots et images fortes ;

• La sécurisation du travail en agissant sur l’organisation et les outils de travail : les procédures d’entretien et d’utilisation des véhicules, et l’aménagement des zones de travail ;

• La formation du personnel sur la prévention routière. Celle-ci fait en grande partie à travers des stages de formation sur la conduite et la sécurité routière, en interne ou en externe ;

• L’étude du PSRE montre également que le risque routier n’est pas suffisamment incorporé dans le document unique d’évaluation des risques, moins de 40% pour les entreprises qui sont en règle avec cette obligation. 

Il est également possible d’avoir recours à un professionnel de la santé au travail pour sensibiliser sur des questions essentielles telles que l’alcool, les drogues et autres stupéfiants, ainsi que sur les bons comportements à adopter. 

Voir les résultats de la dernière étude du PSRE: Un sondage ICI [4]

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