Sensibiliser les clients sur l’usage des pesticides, tel était le but de l’opération nationale lancée par Greenpeace le 15 octobre dernier dans une vingtaine d’hypermarchés en France.
Nos informations sont notamment tirées de cet article.
C’est notamment devant le Centre Commercial Leclerc de Roques, près de Toulouse, que les clients de l’hypermarché ont assisté à une manifestation de Greenpeace, dénonçant « l’omniprésence des pesticides » dans les rayons fruits et légumes de celui-ci.
« Pesticides pour tous », « Chez Leclerc, les pesticides c’est offert », voilà ce que l’on pouvait lire au travers d’une banderole accrochée sur la devanture du magasin ou encore sur des affiches tenues par les militants de l’ONG.
Pour expliquer son action, Greenpeace passe par un communiqué indiquant «Nous le faisons pour révéler son vrai visage: la conséquence de son acharnement à acheter de gros volumes de fruits et légumes au prix le plus bas, c'est l'omniprésence des pesticides dans les champs et les assiettes»
Le responsable de communication de l’ONG, Cédric Gervet, explique à l’AFP avoir testé la pomme de terre et les pommes, qui sont des produits frais parmi les plus consommés en France. Il affirme qu’ils ne contiennent pas moins de 35 pesticides pour la pomme de terre et 16 pour la pomme.
L’enseigne de grande distribution se défend en arguant que «l'ensemble de ses fournisseurs sont dans l'obligation de respecter les réglementations françaises et européennes en vigueur quant à l'utilisation des pesticides»
Bien que l’usage de certains pesticides soit légal, Greenpeace met en exergue l’inconnaissance quant à l’ " effet cocktail " de différentes molécules de pesticides regroupées.
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